Les deux faces de la mutation contemporaine

Il y a quelques années, m’inspirant des analyses de Jean-Baptiste de Foucault et Denis Piveteau dans Une société en quête de sens, je concluais mon bouquin sur le lien social par une réflexion sur les deux faces de la crise contemporaine : crise de l’alliance d’une part et crise de l’emploi de l’autre. Le parallèle entre les deux «crises» ressort assez nettement de la lecture du tableau suivant :

crise de l’alliance crise de l’emploi
célibat non choisi chômage
divorce, contre versement d’une pension alimentaire, complétée éventuellement par l’allocation de parent isolé (api) licenciement, contre versement d’une indemnité de licenciement, complétée par l’allocation chômage (aud, ass)
développement de l’union libre, de la cohabitation « pré-maritale », du nombre de familles mono-parentales, etc. développement des missions d’intérim, des contrats à durée déterminée, des contrats d’apprentissage, etc.
recherche d’une nouvelle formule juridique (cuc, pic, cus, pacs…) permettant aux couples non mariés d’obtenir un certain nombre de droits et avantages réservés jusque là aux couples mariés (en matière de succession et de fiscalité notamment) recherche de nouvelles formules juridiques ou contractuelles permettant aux travailleurs hors cdi de bénéficier de garanties similaires, sinon équivalentes à celles des cdi (en matière d’intéressement par exemple) – recherche d’une flexisécurité

L’idée que toute crise historique comporte deux faces vient évidemment de la sociologie de la personne. C’est ce que j’écrivais à l’époque :

La distinction sociologique entre deux faces du lien social, résultant respectivement de l’acculturation de la sexualité et de l’acculturation de la génitalité, permet de concevoir autrement les relations de l’alliance et de l’emploi tout en apportant un argument de poids en faveur de la thèse défendue par Jean-Baptiste de Foucauld selon laquelle la crise de l’emploi et la crise de l’alliance seraient les manifestations symptomatiques d’une seule et même crise : celle du contrat et de la capacité à admettre une altérité qui implique la possibilité de conflits.
Plutôt que d’accepter l’autre dans sa différence avec tous les risques de conflit que cela suppose, nous préférons la séparation : « le frottement à autrui et les difficultés relationnelles sont de moins en moins acceptés, la solution de la séparation est souvent préférée à celle d’une coopération difficile et conflictuelle » écrivent De Foucault et Piveteau (p. 35). « Cette évolution caractéristique des transformations de la famille trouve une autre illustration dans la façon dont est appréhendée la relation d’emploi » (ibid.). Du côté de l’alliance, cela se traduit par le divorce. Du côté du métier cela se traduit par le licenciement. Et dans la mesure où nous appréhendons les difficultés de cette séparation, nous préférons nous engager le moins possible : d’où l’augmentation du nombre de contrats à faible degré d’engagement réciproque, tant du côté de l’alliance que du côté du métier. Par peur de l’engagement à long terme aux côtés de partenaires ou de collaborateurs – qui sont toujours des personnes caractérisées par leur altérité – nous préférons les formes d’engagement qui faciliteront la séparation, voire l’absence d’engagement : « Plus difficile à définir et à préciser, confrontée au mystère d’une personne avec ses qualités et ses défauts, délicate à évaluer, l’embauche est un acte plus risqué qu’avant, moins assuré de réussite, et donc plus parcimonieux : dans le doute, il est tentant de s’abstenir (ibid., p. 31). » Mais cela n’est pas seulement vrai pour l’embauche : dans le doute, il est également tentant de s’abstenir du mariage, voire de toute autre forme d’engagement, quitte parfois à multiplier les « aventures » (et les préservatifs ! ). Bref, pour éviter tout risque de relation conflictuelle, nous privilégions la « flexibilité externe » plutôt que la « flexibilité interne ». Mais il faut bien comprendre que cela n’est pas particulier à l’entreprise : le couple tend à fonctionner exactement de la même manière. Et il y aurait donc contradiction à dénoncer la « flexibilité externe » en matière d’embauche sans s’interroger sur la « flexibilité externe » en matière d’alliance. Il y a bien, d’un côté comme de l’autre, du côté de l’alliance comme du côté du métier, une même difficulté à s’engager sur le long terme. Or un tel engagement supposerait que l’on sache accepter l’autre dans toutes ses différences, ainsi que dépasser frictions et conflits par la négociation et la « flexibilité interne », plutôt que de les esquiver par la séparation et la rupture (« flexibilité externe »).

Cinq ans plus tard, cette analyse n’a rien perdu de son actualité. Je me contenterai ici de quelques remarques (genre blog oblige) qui sont autant de jalons pour une réflexion plus approfondie :

  1. Le parallèle entre la question de l’emploi et la question de l’alliance n’est pas réservé aux médiationnistes. Certains acteurs sociaux le font intuitivement. « La vie, l’amour, la santé sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas ? », demandait Laurence Parisot dans un article du Figaro (30 août 2005). Et pour justifier l’une de ses grandes revendications actuelles, le MEDEF compare régulièrement la situation actuelle en matière de droit du travail à celle qui prévalait en matière de divorce avant la loi de 1975 introduisant un divorce par consentement mutuel.
  2. La vision qui préside à cette revendication est bien évidemment celle d’une société d’individus « libres », « libres » de passer contrat comme de rompre.
  3. Mais le parallèle montre aussi que le libéralisme économique (plutôt de droite) ne peut être détaché d’un libéralisme « moral » (très présent à gauche mais pas seulement) : celui de l’individualisme hédoniste des soixante-huitards, prétendant libérer l’individu de toutes les contraintes sociales jugées oppressives (religion, famille, État, orthographe…). Il n’est plus alors question que des militant-e-s, aux sexualités forcément « libérées », accueillant le plus libéralement possible tous les sans-papiers… Je crois me souvenir que Jean-Claude Guillebaud associait déjà ces deux libéralismes dans La tyrannie du plaisir
  4. Mais cela veut dire aussi que le plus «soixante-huitard» n’est pas forcément celui auquel on pense de prime abord. Car de l’individualisme hédoniste à sa récupération par le marché, il n’y a souvent qu’un pas. Et Louis Chauvel (Les classes moyennes à la dérive, 2006) est fondé à écrire que la critique soixante-huitarde de la société de consommation a servi la société de consommation. Non sans une certaine infantilisation : le citoyen est devenu un consommateur dont les envies sont sans cesse sollicitées…
  5. Ce n’est pas alors le moindre des paradoxes de voir une grande partie de la gauche, volontiers libérale dans le domaine des mœurs comme de l’éducation (il n’y a rien de plus libéral par exemple que le fonctionnement actuel des universités où chaque bachelier revendique le droit de s’inscrire où il veut) se crisper dans le même temps de la façon la plus conservatrice sur la défense des « acquis sociaux », alors que la droite, qui fut longtemps conservatrice dans le domaine des mœurs accepte d’autant plus facilement toutes les «libérations» dans ce domaine que ces dernières sont bonnes pour le business (et – mais cela vaut surtout pour l’oligarchie de la finance, des médias et de l’industrie – pour le renforcement – ô combien intéressé – de ses «acquis financiers»)
  6. Tout cela semble conforter l’idée défendue par Jean Gagnepain que nous vivons, depuis 1968, non pas une crise, définie par la revendication de sujets à accéder à la pleine citoyenneté, non pas une révolution, définie par la contestation et le réaménagement des frontières d’un système donné, mais bien une mutation, caractérisée par un effacement momentané ou en tous cas un brouillage généralisé des frontières, celles de l’alliance comme celles du métier, ce qui laisse la part belle aux rencontres de circonstance, à l’accouplement comme à l’infantilisation.
  7. L’homme cependant ne cesse d’être personne et de poser des frontières tant dans son rapport à l’autre (alliance) que dans son rapport à autrui (métier). L’individu libéral est une fiction. Plus exactement, il relève de l’imaginaire au sens lacanien (cf. la critique que faisait Lacan de l’ego psychology américaine). S’il s’agit pour le sociologue de repérer les symptômes de la mutation en cours, il lui faut également travailler à repérer ce qui se construit, ici et là, tant dans le domaine de l’alliance que dans celui du métier1.
  8. Et ce n’est dans doute pas le plus facile. Si la vérification des hypothèses concernant l’instance passe par les tests cliniques, quels protocoles construire pour tester les hypothèses formulées au sujet du devenir historique ?
  1. Même si le mot n’est pas très heureux, la notion de « flexisécurité », qui cherche à concilier mobilité professionnelle et sécurité, témoigne sans doute, dans le domaine de l’emploi, de cette (re)construction tâtonnante en cours. Voir ici ce qu’en dit Verel. Mais il y a très certainement de très nombreuses autres expériences et initiatives. []
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10 réponses à Les deux faces de la mutation contemporaine

  1. le passant dit :

    Houllebecq défend également cette symétrrie (à sa manière) dans « extension du domaine de la lutte ». De même nous dit-il que le libéralisme économique crée le chômage et la misère, le libéralisme sexuel crée la solitude et la misère sexuelle. A la différence que l’alliance et l’emploi sont avant tout vu par houellebecq comme création de plaisir et création de richesse. Et en cela il est en parfaite adéquation avec son époque. Sans doute d’ailleurs est-ce une marque du libéralisme que tu n’as pas souligné dans ton article : une inflation du champ pulsionnel. L’emploi est vu principalement comme créateur de richesse et l’alliance comme créatrice de plaisir et il me semble que la crise vient aussi de là. L’emploi non rentable est supprimé et le désir épuuisé, le (la) partenaire est remplacé par un(e) autre.

  2. Jean-Michel dit :

    Voilà en tous cas un commentaire qui fuse ! A peine le billet mis en ligne 😉 Tant mieux, tant mieux. D’autant qu’il complète bien ce que je voulais dire dans une production collaborative du savoir et de sa diffusion.
    Je n’ai jamais lu Houellebecq par contre. Que j’ai tendance à confondre avec Ravalec dont j’ai dû lire le Cantique de la racaille. C’est du même acabit ? En tous cas « Parisot, Houellebecq même combat », je n’y aurais pas pensé 😉

  3. le passant dit :

    Je n’ai jamais lu Ravalec. Et « Extension du domaine de la lutte » est le seul Houellebecq que j’ai lu. Je n’ai pas trop aimé le style mais le discours comme on dit me paraissait intéressant (notamment cette aperception de la symétrie des deux faces du social).

  4. Verel dit :

    L’analyse me parait assez juste. cependant, il me semble que pour essayer d’imaginer les voies de l’avenir, il faut peut être s’attarder sur les différences et non les ressemblances
    L’emploi à vie se justifiait pour un certain nombre de raisons dont notamment le fait que la compétence était en partie liée à l’expérience accumulée, ce qui amenait à privilégier l’ancienneté donc la fidélisation. De la même manière, la fidélité dans le couple se justifiait par la nécessité d’élever ensemble les enfants
    L’allongement de la durée de la vie se traduit par une généralisation à la plupart d’un âge après le travail (la retraite) et d’un âge après le départ des enfants.
    la rupture du couple avant le départ des enfants, s’il a permis historiquement de faire cesser un certain nombre de situations insupportable, se traduit aujourd’hui par les nombreuses dificultés vécues pare les enfants de familles monoparentales
    Il y a là une différence majeur entre l’emploi et le couple: le besoin d’ancienneté pour connaître le passé a quasiment disparu (si ‘lon parle du passé à plus de 10 ans) alors qu’il faut toujours élever les enfants, et plutôt plus longtemps qu’hier!
    Autre différence, le contrat de mariage se voulait un contrat à vie (on se mariait pour toujours) alors que le contrat de travail en CDI était à durée indéterminée, ce qui voulait dire que sa fin n’était pas définie, non qu’elle était a priori non prévue
    Par ailleurs, on a bien sûr une différence au niveau des effectifs entre avec deux personnes d’un coté et une multitude de l’autre
    Dernier point, la relation entre l’entreprise et le salarié est une relation inégale, le salarié acceptant que la direction définisse l’organisation du travail contre un salaire, il y a un lien de subordination. Dans le couple, la situation pouvait être inégale dans le code Napoléon,(pas forcément dans le mariage chrétien mais tout le monde n’a pas la même interprétation, mais dans le mariage moderne il n’y a pas de lien de subordination, ce qui n’est pas forcément le plus facile à vivre.

  5. Jean-Michel dit :

    @ Verel. J’ai corrigé un problème d’encodage de caractères dans le commentaire : les é apparaissaient comme é… Commentaire envoyé avec quel logiciel, sur quel OS ?
    Sinon, il faut bien sûr tenir compte aussi des différences. C’est d’ailleurs pourquoi la sociologie de la personne insiste sur le fait que le social comporte deux « faces » (celle de l’alliance, pas seulement « maritale » d’ailleurs, et celle du métier) .
    D’ailleurs, mon analyse symétrique ci-dessus reste encore trop schématique en laissant croire que l’alliance c’est seulement le couple et le métier l’emploi. Car en réalité, comme le souligne d’ailleurs ton commentaire, l’alliance maritale trouvait sa justification dans l’éducation des enfants (sur l’autre face donc). Cf. l’art. 213 du Code civil : « Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir. » Il y a dans la famille de l’alliance et du métier (au sens étymologique de ministerium : la charge, le service rendu) : de la parité – entre conjoints – et de la paternité (symbolique) – entre parents et enfants. Quant à l’entreprise (au sens large) elle n’est pas seulement affaire de métier : là aussi il y a de la parité (la revendication d’une démocratie industrielle à partir du XIXe siècle consistait bien pour les ouvriers à passer « du silence à la parole » pour reprendre le beau titre du livre de Jacques Le Goff, c’est-à-dire à compter comme pair, qui a voix au chapitre) et de la paternité (symbolique), ou, plus largement, de la responsabilité, du service rendu (les fonctions et les rôles du patron et du salarié ne sont pas les mêmes, mais chacun a ses responsabilités).

  6. Eugène dit :

    Anne Cheng commentant Confucius: « le rite est une distance qui rapproche »! Pour le dire autrement, il va nous falloir réinstitutionnaliser de la différence, ou récréer de la différence, je ne me souviens plus exactement comment JG énoncait cette proposition paradoxale; en quoi je rejoins Verel.

    D’un autre point de vue et pour coller à l’actualité:
    Déplacer la frontière de l’exlusion pour Martin Hirsch ne ne pourra pas consister qu’à jouer sur les « règles » du jeu économique, mais à réintégrer de l’éthico-moral. S’il n’y parvient pas, il n’aura fait à son corps défendant que jouer le jeu de Sarkozy….

    Pb identique à Bali, pour préparer l’après Kyoto. Si le dénominateur commun possible ne peut être qu’économique; et encore, si j’en crois le refus de chiffrage des USA qt aux émissions de CO2; les résultats effectifs ne pourront qu’être decevants. Ma reflexion m’amène au résultat paradoxal (ci-desssus) suivant: Dans la mesure où j’ai repéré un jeu éthique structural, rien ne s’oppose en fait à ce que chaque société, civilisation ne se l’accomode moralement à sa sauce. Du coup, le dénominateur commun n’est plus uniquement économique mais aussi hégétique, malgré les variantes…

  7. Eugène dit :

    Il me faut ajouter, pour coller avec le thème de ton article, qu’il n’y rien de tel que de vouloir proposer du Code modifié pour voir comment les interlocuteurs zinstitutionnels manquent totalement de souplesse, d’imagination, ds l' »activation » de leur faculté ethnique, cette réciprocité des faces….

    Au bout du compte, je suis aussi emmmerdé que si j’avais devant moi un seul truc illisible sur une feuille de papier: aphasique ou atechnique? soit homologiquement difficultés ds l’être ou ds le vouloir, des autres, si ce n’est de moi. Soit la question inévitable et qui n’est peut être pas sans poser le problème du décolage des deux derniers plans, donc du tout….

    Pour simplifier, à aborder ces thèmes , les interlocuteurs, sans même rentrer ds les questions épistémologiques, sont d’abord mal à l’aise de nous voir peut être percer les petits secrets… de leurs désirs.

  8. nadine dit :

    Monsieur, pourquoi ne pas interroger plutôt le rapport au temps et sa conscience ?
    Les cadets ne souhaitent plus une seule vie comme leurs ainés, c’est tout banal, mais me frappe par son absence dans votre analyse. qu’en dites-vous?
    ne pas s’engager pour s’engager plusieures fois.
    10 vies en une,
    je ne sais pas?

  9. Jean-Michel dit :

    @ Eugène. D’accord sur l’éthico-moral et sa codification différente selon les civilisations. Il y a plein de boulot pour les sociologues là.
    @ Nadine. Vous avez raison de parler du temps. Quand les frontières deviennent floues, se recomposent, elles le font aussi bien dans le dimension du temps que dans celle de l’espace. Les temporalités se défont et se refont comme les territoires. Comme je le dis dans le billet, c’est le boulot du sociologue aussi d’observer et de décrire ces mutations.
    Et justement, cette idée de plusieurs vies en une me rappelle ce que dit la sociologue Danièle Hervieu-Léger dans un bouquin sur les nouvelles formes de croyance (Le pélerin et le converti). Enquêtes quantitatives à l’appui, elle fait remarquer que de plus en plus d’Européens disent croire à la réincarnation. Le concept vient de l’hindouisme, mais la croyance européenne est toute différente. Les Européens y voient la possibilité d’avoir plusieurs vies et de refaire dans l’une ce qu’on a raté dans l’autre. Une telle interprétation est une aberration pour un hindou qui cherche au contraire à échapper au cercle perpétuel des réincarnations (samsara).
    L’effacement de l’horizon de l’au-delà dans nos sociétés déchristianisées a certainement des conséquences sur notre vécu du temps. Mais je m’éloigne sans doute de la question…

  10. nadine dit :

    L’horizon de l’au-delà est peut-être ignoré, négligé, mais la mort, en effets et causes, est peut être mieux appréhendée, les processus morbides de la pensée ou du corps.
    C’est par là que je vous trimballais.
    Il me semblais que l’individu privilégié,
    au sens ou il serait bénéficiaire des consciences contemporaines et des outils qui les constituent,

    serait seulement un bon petit soldat que de vouloir avoir plusieurs gynécées et plusieurs engagements professionnels au fil de sa vie, que l’on sait (la sienne et la nôtre) tellement courte mais eventuellement tellement modulable par la grâce de certains adoucissements normatifs. Un bon petit soldat de la guerre « survie et adaptation ».
    Pour vous dire, ce me semble si complexe de vouloir mettre à plat du sens par un bout qui se tienne du début à la fin.. ah oui, on peut créer un système. mais un système vaut pour lui et lui seul trop souvent.
    Le probleme n’est pas dans des vérités mises à jour, mais dans les raisons qui nous font suivre ou pas un cheminement.
    Pour moi celui qui m’a fais réagir est oublieux de

    la conscience du temps que nous avons en comparaison aux schémas précédents

    qui vous servent de référents bruts.
    Et finalement mes cheminements n’ont pas réellement séduits vos raisons. Ce qui m’est égal d’ailleurs. Pour être honnête je ne réfléchis pas à ces questions et ai pris au vol cet article.
    Réflexivement vôtre, néanmoins.

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