J’ai enfin pu voir le film de Kira Kovalenko, Разжимая кулаки, ce que j’attendais depuis l’annonce de sa sortie prochaine, il y a plus d’un an. Le film, sous le titre français Les poings desserrés a, comme on le sait, remporté le premier prix à Cannes en juillet dernier dans la catégorie « Un certain regard ».
De nombreux articles ont déjà été écrits à propos de ce film, à l’occasion de sa sortie et du prix remporté à Cannes, puis après sa sortie en salles. Si j’attendais depuis longtemps de pouvoir le voir, c’est parce que j’avais déjà apprécié le premier long métrage de la jeune réalisatrice, sorti en 2016 : Sofitchka (Софичка, un des diminutifs possibles de Sophia, «Sophie»), adaptation de la nouvelle du même nom de l’écrivain russophone d’origine abkhaze, Fazil Iskander. Comme j’ai apprécié les autres films que j’ai pu voir, réalisés par d’autres élèves de l’atelier de cinéma, ouvert à Naltchik, en république de Kabardino-Balkarie, par le réalisateur Alexandre Sokourov: Tesnota, une vie à l’étroit (Теснота) et Une grande fille (Дылда), de Kantemir Balagov, Les rivières profondes (Глубокие реки) de Vladimir Bitokov et Une jeunesse russe (Мальчик русский) d’Alexandre Zolotoukhine. Continuer la lecture